BIP 2010 – Liège – Brasseurs

Nouys  poursuivons notre revival de BIP 2010 à Liège avec Les Brasseurs.

Francois Goffin montrait une alternance de « choses simples » (titre de la série) et d’ autoportraits. Anne de Gelas alternait entre photos de fac-similés de cahiers et de petites photos noir et blanc. Pol Pierart avait choisi de minuscules noir et blanc amusant entre surréaliste et bande-dessinée dans la veine de l’absurde cher à nos amis belges avec des « photos de textes », pour ainsi dire. Katja Stuke réalise de grands portraits avec cette trame verticale qui résultent de l’agrandissement d’une vidéo et renvoient à ses usages: télévision de masse et surveillance. Il y a comme du voyeurisme et de l’inquiétude là-dedans. Laurie Polson livrait un reportage documentaire sur les arrières-cours de la mort avec pompes funèbres (titre de la série), objets funéraires et autre joyeusetés comme le lieu d’exposition du macchabée. Matthew Pillsbury montraient des ombres seules à subsister dans des lieux en noir et blanc, un peu comme ces photographies anciennes qui paraissent vides de gens car le temps de pose long a effacé leur bref passage. Laura Baudoux, encore étudiante montrait une série de petits portraits noit et blanc souriant de maladie d’Alzheimer.

Sarah van Marcke est moins effrayante, quoi que, cette fille en posture inattendue dans des paysages divers n’inquiète pas, certes, mais reflète peut-être une triste condition de solitude moderne. C’est la série qui m’a le plus convaincu. On n’en dira pas autant de la série horloge interne par Marine Dricot consacrée aux enfants, à laquelle je préfère la série racine carrée (pas exposée mais visible sur le web de l’auteur).