Cela faisait un petit moment que Laurent Godin (5 rue du Grenier-Saint-Lazare et ici) n’avait pas accroché de photographies sur ces murs (voir billet ici, de décembre 2008). Et comme pour la galerie Paris-Beijing (ici) c’était le dernier week-end pour en profiter.
L’invité était cette fois Rajak Ohanian pour Métamorphoses II. le travail se présente sous la forme de deux photographies réunis dans un même cadre, côte à côte, même format, même technique, en noir et blanc seulement séparées par un espace noir vertical. ces photographies sont me semble-t-il construites de la même manière (à l’exception des chutes d’eau peut-être): une photographie est réalisée et se trouve complétée, à droite par une symétrie de la moitié droite de la photo et, à gauche par une symétrie de la moitié gauche de la photo puis l’ensemble est coupé en deux en son milieu. De la sorte, l’image originale est coupée en deux donc peu lisible, et chaque nouvelle image formée est composée de deux moitiés symétriques (illustration ci-dessous en provenance du site de la galerie).
Au final, on on observe des ensembles assez troublants, une sorte de mise en abîmes un peu hypnotique, un effet kaléidoscpe, outre le fait que l’on se demande ce que l’on voit (on cherche l’objet réel ayant servi de support à la photo) particulièrement pour les plans rapprochés.
On se laisse surprendre à prendre plaisir et intérêt à la plupart de ces images, malgré le caravanière répétitif de la procédure appliquée.